Bintan à la rescousse !
"Que faire, mais que faire, bon sang !"... J'aime à penser que c'est la phrase qui tournait en boucle dans la tête d'Adrien après avoir ANNULÉ au DERNIER moment (= la veille au soir) notre semaine de vacances aux Philippines prévue depuis DES MOIS et que j'attendais avec tant d'impatience ! La valise était prête, j'étais dans les strarting blocks, mais voilà, pas possible de partir en vacances pour Adrien.
Retournons dans son cerveau : "Comment me faire pardonner un tel affront ? Ha, oui, je sais, je vais lui faire le coup du weekend à Bintan !"... Bintan, bon, on y est déjà allés... plusieurs fois... mais bon... c'est sympa aussi ! Allez, c'est décidé, je m'occupe des réservations (oui, les remords d'Adrien ne l'ont pas poussé jusqu'à s'occuper lui-même des réservations...), un petit coup de ferry, et hop, nous y voilà.
Adrien a alors déballé des trésors d'ingéniosité pour tenter de revenir dans mes bonnes grâces :
- Une bonne dose d'humour : vous le savez, Adrien est un petit rigolo. L'humour, c'est son arme absolue. Alors il a mis le paquet sur cet atout charme ! Jusqu'à prendre la place du chauffeur dans le bus, ou se caler dans la soute à bagages, en totale détente...
- Des chocolats en grande quantité :
- Une jolie chambre d'hôtel avec vue sur la mer :
- Un bon massage avec le son de la mer comme bruit de fond :
- Des coktails à profusion :
- La plage (à défaut du sable fin de Coron Island, initialement prévu... Mais ça fait quand même plaisir d'avoir les pieds dans le sable !) :
- Un peu d'aventure et de frisson : oui, c'est bien un petit serpent vert que vous voyez là !
- Une pétanque (euh... je serais pas en train de me faire avoir, là ?) :
- Me laisser gagner à la pétanque (ah, j'aime mieux ça !) : en plus, il n'a même pas fait exprès de me laisser gagner, en fait je l'ai battu à plate couture !
Bref, après tout ça, on a finalement passé un très bon weekend, alors comment lui en vouloir, surtout quand il fait cette petite tête là ?
Il ne lui manque plus qu'une auréole et deux petites ailes... Allez, c'est pardonné va, n'en parlons plus !